Cent-quarante-quatrième Tentative de Transmission où Christophe Labussière annonce d'entrée qu'il compte peu parler, mais rien n'est moins sûr, où l'on retrouve pas moins de deux reprises des seventies et un titre qui sonne comme sonnaient peut-être les seventies, où il avoue avoir craint de passer une chanson à cause de ses trente premières secondes qu'il suppose trop mainstream, où il n'hésite pas à vous faire pénétrer pendant quatorze minutes dans un univers dans lequel il se sent bien, et où il parle pour la seconde fois d'une formation en étant une fois encore incapable de ne pas confondre "lane" et "lake", ou le contraire.

Cent-quarantième Tentative de Transmission où Christophe Labussiere évoque une formation qu'il a cru dans un premier temps trouver agaçante alors qu'elle était surtout séduisante, déclare aimer les secrets susurrés, avoue qu'il aurait dû s'enquérir d'informations un peu plus tôt (ce qu'il a finalement fait aujourd'hui) et révèle devoir courir dès l'enregistrement du podcast terminé à un concert "secret".

Cent-trente-huitième Tentative de Transmission où Christophe Labussière annonce d'entrée et sans le moindre semblant d'humilité que celle-ci sera exceptionnelle, où deux artistes dévoilent chacun un de leurs titres en avant-première, où une déclaration d'amour est faite à un label, où une reprise inattendue pourrait être le point d'orgue de ces 60 minutes, où l'on parle de concerts, de premières parties, et où, finalement, toutes les couleurs se transforment en nuages.

Cent-trente-cinquième Tentative de Transmission où Christophe Labussière nous fait participer à sa préparation pour le concert d'Editors auquel il assistera quand vous lirez ces lignes, reconnait que la première partie de sa playlist est plutôt sombre, surtout lorsque le nom d'un éminent président sera prononcé, où il laisse croire qu'il peut écouter un titre en boucle et le faire avec vous, rappelle son mépris pour les groupes de stades, laisse comprendre qu'il s'émeut depuis vingt ans sur une formation électronique française et tient à rappeler les vertus de la frustration.

Cent-trente-deuxième Tentative de Transmission où Christophe Labussière semble craindre que nous soyons entrés dans une période plus sombre que jamais, parle de fin du monde, de tour de manège, de disques qui ne devraient pas exister et d’autres qu’il a écouté comme une épreuve, où de jeunes filles s’agacent et d’autres crient, se posent des questions existentiels sur le plaisir qu’il y à aller voir des artistes en concerts et semble vouloir se réfugier dans cet endroit entre l’extinction de la lumière et le début du rêve.