Cent-quatre-vingt-troisième Tentative de Transmission où Christophe Labussière semble se plaindre par avance des fêtes des fin d’année, en profite pour partager quelques considérations sur l’absence de soleil, glisse l’air de rien dans sa playlist pas moins de deux titres relatifs à la fin du monde, s’émerveille sans retenue sur le concert d’une formation lyonnaise, rappelle qu’il est souvent fier de la variété française, tente d’expliquer qu’être lié peut être encore plus intense qu’aimer, et se souvient avec émotion de la première fois où il a entendu la chanson d’une alors jeune formation norvégienne et avoue envier celles et ceux pour qui ce pourrait être leur première fois aujourd’hui.

Cent-soixante-dix-neuvième Tentative de Transmission où Christophe Labussière dévoile avoir guetté depuis mars le sortie d'un nouveau single, nous fait croire qu’il se serait arraché les cheveux pour choisir un morceau, semble reprocher à une jeune formation d'être trop parfaite, en encense une autre tout en se permettant de dire qu'elle ne joue toujours pas dans la cours des grands, parle de deux frères qui semblent avoir le même prénom et feraient la même musique, prétend chalouper en entendant un titre, esquisser des pas de danse sur un autre et semble se prendre pour un danseur de java.

Cent-soixante-dix-septième Tentative de Transmission où Christophe Labussière ne semble pas en très grande forme, se demande si la musique qu'il écoute est à l'origine de son mood ou en est la solution, se remémore avec nostalgie les années qui ont précédé la création de Prémonition, s'essaye à une curieuse définition de la new wave, aimerait que le temps s'arrête, et, se retient d'hurler en fin de podcast.

Cent-soixante-quatorzième Tentative de Transmission où Christophe Labussière se permet de chantonner, s'autorise à couper une chanson trois minutes avant qu'elle ne se termine, développe une théorie sur les morceaux "immédiats" et sur la nécessité de rester attentif, prononce le nom de The Cure à plusieurs reprises sans ne jamais parler du groupe, et soupçonne carrément Robert Smith d'être en embuscade.

Cent-soixante-et-onzième Tentative de Transmission où Christophe Labussière se fait on-ne-peut-plus discret, laissant les morceaux de sa playlist s'enchaîner sans qu’il ne fasse la moindre intervention, digression, élucubration, nous épargnant de ses états d'âme et ses jugements, restant simplement tapi dans l'ombre à écouter avec vous ces soixante minutes de musique tout au long desquelles on se demande constamment s'il réussira à tenir et vraiment nous épargner de la moindre apparition. Entre nous, rien n'est moins sûr.