Bilan 2020 ?
Frédéric Thébault : l’essentiel de l’année 2020
UN DISQUE ?
J'ai hésité car j'en parle tellement que ça pourrait devenir caricatural, mais finalement c'est celui-ci, celui que j'attendais l'an dernier avec impatience et qui s'est révélé à la hauteur de mes espérances : "Pictures of à Century", de LANE (Love and Noise Experiment), le groupe français formé sur les cendres des Thugs et de Daria. Un second album parfait, avec tout ce que j'aime, de l'énergie, de la tension, de l'émotion à fleur de peau, de la simplicité et de la répétitivité. Bref de la vie. Il est magnifique et en 365 jours j'ai bien dû l'écouter 250 fois sans m'en lasser.
UN AUTRE ?
Il est de 2020, sorti en début d'année : "West of Eden" de HMLTD. Un album foutraque et très expérimental, qui touche à tous les types de musique, post-punk, électro, country, cabaret, indus, variété pop, quelque part entre Soft Cell et les Liars et tout ce que le rock a produit de grand-guignol (l'aspect visuel étant donc très important pour finaliser le concept de la chose). Un mélange des genres qu'on n'écouterait jamais isolément (vous écoutez de la country américaine, vous ?) mais qui en fait un style unique, complètement obsédant et qui ne vieillira pas tellement il est hors du temps et des normes.
ET ENSUITE ?
J'ai failli dire le nouvel album des Viagra Boys, mais étant donné qu'il est sorti le 7 janvier (il est parfait également) je vais me rabattre sur un concert, celui de IDLES au mois de juin prochain, non seulement pour voir enfin le groupe sur scène et vérifier l'enthousiasme qu'ils me procurent, mais aussi pour sa première partie, les riot goth grrrls de Witch Fever dont j'ai beaucoup écouté les géniaux premiers singles et dont la réputation live est également importante.
par Christophe Labussière
publié le lundi 11/01/2021 à 07:28
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