2024 fut une année de folie sur le plan sorties de disques ! Mais s’il ne faut en choisir qu’un, c’est le nouveau Colin Stetson, "The Love it Took to Leave You", qui a coiffé sur le totem Beak>, Nick Cave & the Bad Seeds et Einstürzende Neubauten.

Bon, bah Beak>. ">>>>" qui s’écoute d’une traite tout en variant les plaisirs, krautrock, psyché et post punk s’entremêlent avec délice et virtuosité.

Sans conteste, Nick Cave & the Bad Seeds. C’est la première fois de ma vie qu’un concert à Bercy/Accor Arena se retrouve être, et de loin, mon concert préféré de l’année. Ce groupe emmené par cet éternellement jeune et maigre Australien ne m’a pratiquement jamais déçu. Et ce soir là… quelle santé ! Quel charisme ! Quelle flamboyance !

Pour 2025, je rêve de tout plein de disciples de Luigi Mangione qui se chargeraient de trucider Netanyahou, Poutine, Bachar, Trump, Bernard A., Emmanuel M. et tant d’autres abrutis nuisibles et irresponsables au pouvoir immense qui pourrissent notre planète et affaiblissent considérablement notre semblant de démocratie hexagonal. J’aimerais que plus de monde descende dans la rue, s’indigne et crie "RÉSISTANCE" face à l’ignominie qui se déroule quotidiennement sous nos yeux et dans une trop grande indifférence.
Sur le plan culturel, j’espère voir The Wolfgang Press sur scène ainsi que Gavin Friday, Ditz, Chalk, une énième fois And Also The Trees dont je ne me lasserai jamais et surtout Swans et Young Gods dont j’attends les nouveaux albums avec impatience et qui sont tellement incroyables en live.
Enfin, j’espère pouvoir enfin refaire des tournois de tennis et retrouver un classement digne de ce nom. Si on additionne mon palmarès à celui de Nadal, cela fait pas moins de 22 tournois du Grand Chelem, gagné ! Et sinon, partir en vacances, au plus vite, j’en ai besoin ! En résumé, je table sur toujours plus de sensibilité, d’audace et d’artistes qui mettent le doigt là où ça fait mal, bien profond. Longue vie à Prémonition et au grand Labu, grand Manitou et Grand Tout !