& les Chroniques
Express
VAR
"The Never-Ending Year"
DATES | Sorti le 24 avril 2020 | Publié le mardi 26 mai 2020
POURQUOI | Nom | Titre | Islande
ET ALORS | Ayons l’honnêteté de l’écrire : même si le groupe islandais VAR s’est formé en 2014, nous le découvrons seulement aujourd’hui lors de la sortie de son troisième album qui ne quitte plus notre iPod. Bien sûr, la comparaison avec Sigur Ros est évidente à bien des égards : de par l’origine géographique du groupe tout d’abord, ainsi que par le timbre et le chant de Julius Ottar Björgvinsson, très proches de ceux de Jonsi. Mais il y a surtout ici une mélancolie belle et sincère, touchante de vérité, qui mêlée aux expérimentations des huit chansons plus indie que post-rock qui composent "The Never-ending Year", se trouve sublimée par ces guitares délicates (parfois) au son gros comme ça (souvent). Le motif répétitif au piano de "Drowning", le jeu de batterie spectaculaire de "Highlands", les nappes de synthés sobres là où elles sont absolument nécessaires, habillent d’un voile solennel des compositions plus complexes qu’il n’y paraît, et proposent en somme une poésie à fleur de peau de très grande facture dont on ne peut se défaire. A découvrir de toute urgence.
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Elz and the Cult
"Psychrodrama"
DATES | Sorti le 1er mars 2019 | Publié le mardi 30 juillet 2019
POURQUOI | Turquie | Pochette | Nom
ET ALORS | Il va falloir arrêter de s’étonner de l’origine géographique d’un artiste ; on voit chaque semaine se dévoiler de toutes les régions du monde de nouveaux talents, plus ou moins originaux, mais toujours passionnés. Elz and the Cult est un trio originaire d’Istanbul et offre avec son second album "Psychodrama" un disque étonnant parce que particulièrement riche et intense. Une rythmique assez robuste, des synthés omniprésents, un chant addictif, parfois en turc, assez vindicatif et souvent touchant, l’ensemble offre une multitude de repères entre new wave, dark wave, électronique et post punk, et sème le trouble en nous balançant sans manière entre le "Pretty Hate Machine" de Nine Inch Nails et des ambiances plus proches de Human League. Et ça, paradoxalement, d’une façon particulièrement homogène. Un condensé de très belles choses qui fait preuve d’une maturité étonnante.
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FILTRES | ar | 16 | Nom