Bilan 2020 ?
Christophe Lorentz : l’essentiel de l’année 2020
UN DISQUE ?
Linea Aspera : « LP II »
À la faveur d’un premier album épatant et de 2 EP tout aussi remarquables en 2012, le duo anglais Linea Aspera s’est imposé d’emblée comme une référence incontournable du versant pop de la minimal-synth. Séparé en 2013, le couple se réconcilie en 2019 et sort, à la surprise générale, un deuxième album en forme de classique instantané -aussi fort que son prédécesseur au niveau des mélodies et des sonorités, toujours dominé par le chant gorgé d’émotions (mais jamais démonstratif) d’Alison, mais un peu plus aventureux musicalement… Ne serait-ce que pour son étourdissant morceau d’ouverture, « Solar Flare », à la fois froid, entêtant, épique et puissamment évocateur, ce disque puissamment addictif est clairement pour moi le « Disque de l’année » (même si l’année en question c’est 2020 !).
UN AUTRE ?
Minuit Machine : « Infrarouge »
J’ai réellement découvert la musique du duo féminin Minuit Machine lors du premier confinement, et j’ai progressivement plongé dans leur univers nocturne hypnotique et désenchanté -principalement grâce au caractère enivrant de cet album de 2019- qui marquait le retour aux affaires des deux artistes après trois ans de pause mais que j’ai écouté avant les autres. Peut-être un peu moins « tubesque » que son prédécesseur « Violent Rain », « Infrarouge » est toutefois plus subtil et enveloppant, et fait partie de ces disques vers lesquels on revient sans cesse sans parvenir à se lasser…
ET ENSUITE ?
Le retour sur scène de Corpus Delicti, reformé en 2019 après une séparation de 22 ans, est un événement que je n’osais plus espérer ! Jusqu’ici bloqués par la pandémie, les premiers concerts européens de cette reformation inespérée pourraient avoir lieu aux alentours du printemps… Ne perdons pas espoir !
par Christophe Labussière
publié le lundi 11/01/2021 à 07:28
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