& les Chroniques
Express
Roseland
"To Save What is Left"
DATES | Sorti le 27 mars 2020 | Publié le jeudi 14 mai 2020
POURQUOI | Pochette | Nom
ET ALORS | S’il y a une chose qui est sûre, c’est qu’il n’est pas aisé de parler de "To Save What is Left", le premier album de Roseland. Mais si l’on a une autre certitude, c’est qu'en revanche, écouter ce disque s’avère être d’une facilité incroyable. Parce qu’il parvient à nous raconter une histoire, une multitude d’histoires, avec ses moment d’émotions, de drama, de tristesse ou de bonheur, autant d’instants qui s’enchaînent et nous parlent comme s’ils avaient été écrits pour nous. On oscille entre des ambiances graves ("Old"), plus douces ("The Window", "Faster than You", "Tu n’arrêtes pas"), souvent plus puissantes ("Rev"), parfois vertigineuses ("Those Fairytales"), découvrant des compositions qui flirtent parfois avec l’électronica tant elles sont soignées, souvent avec l’heavenly tant la voix d’Émeline Marceau est tout simplement magnifique, et, lorsque la basse et guitares prennent le pas sur l’ensemble ("Delta", “Too Much") et que le ton fait mine de se durcir, c’est dans des contrées plus shoegaze que l’on est entraîné. Ce disque est d’une densité musicale et émotionnelle sidérante tant le résultat est complet, cohérent, foncièrement humain et, extrêmement homogène. Une pure pépite.
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PRÉMO
18/20
Paradise Cove
"Dead End"
DATES | Sorti le 21 février 2020 | Publié le mardi 14 avril 2020
ET ALORS | Avec ce premier album sorti sur le label allemand Cold Transmission, ce duo originaire de La Ciotat (sud de la France) s’inscrit avec conviction dans la veine du revival post-punk/cold wave qui nous inonde de productions excitantes depuis au moins dix ans. Très marqué par les années 80, le style développé par Nicolas et Stéphane est sobre et rigoureux, sans réelles tentations pop ou dancefloor : dix chansons sombres et tendues composent ce premier effort cohérent et accrocheur. La formule est assez évidente : un motif de guitare entêtant typiquement cold/goth tourbillonne en tête, soutenu par une basse omniprésente et une boîte à rythmes solide, tandis que le chant grave et convaincant porte des mélodies qui s’avèrent relativement accrocheuses. On pense à She Wants Revenge, dans une version moins synthétique, au fil de ces compositions qui semblent globalement toutes taillées dans le même moule. Il manque sans doute à la musique du groupe une étincelle qui lui permettrait de se distinguer, peut-être quelques arrangements plus riches ou plus variés pour envelopper ses compositions… Néanmoins, certaines chansons finissent par sortir du lot, pour nous offrir notre dose d’énergie ténébreuse.
VOUS
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PRÉMO
13/20
FILTRES | 8 | France